DILRUBA
Inde XIX – XXème s.
Cette vièle dont la facture et le jeu se situent entre le sarangi et le sitar est décrite au XIXème siècle sous le nom de Kamancha, puis par la suite, le nom de Dilruba « qui ravit le cœur » aurait été décerné par le célèbre musicien pendjabi Mahant Gajja Singh (18.. – 1922)
L’instrument est teinté rouge. La caisse de résonance est creusée dans un bloc de murier, sur lequel est tendue une peau de chêvre. Il est prolongé par un large manche le long duquel sont fixées dix-huit chevilles d’accord pour les cordes sympathiques les plus aigües, ainsi que les quinze frettes mobiles identiques à celles des sitars, pour les cordes de jeu.
Au sommet du manche, la tête porte les chevilles en bois des cordes sympathiques les plus graves ainsi que celles des six cordes de jeu ; quatre dont les deux plus aigues sont doublées.
Longueur 109,4cm Largeur : 20,7cm. Hauteur de la caisse : 12,7cm
Bibliographie : « Gloire des princes, louanges des dieux » Catalogue d’exposition, Musée de la Musique, Paris 2003