CONTREBASSOPHONE
Geipel à Breslau.
Marque au fer sur une plaque fixée au pavillon : « Contra Bafsophon / verfertigt von C. Geipel iun Breslau ». (Contrebassophone fabriqué par C. Geipel à Breslau)
Le besoin de renforcer l’expression des parties graves dans l’orchestre suscita l’intérêt pour de nouvelles recherches dans la facture instrumentale. Le « Contrebassophon », inventé en 1847 par Heinrich Joseph Haseneier (1798-1890), en est un des exemples les plus impressionnants.
Il est composé de trois tubes principaux en érable, parallèles les uns aux autres et reliés par des coudes en laiton, sur lesquels et fixée une mécanique d’une rare complexité…
Le contrebassophon a influencé différents facteurs tout au long du XIXème siècle, tels que Geipel de Breslau (aujourd’hui Wroclav en Pologne) Doelling de Potsdam, Bradka de Gumplodskirchen, jusqu’à Alfred Morton de Londres.
Les difficultés de réglage, l’encombrement et le poids de l’instrument ont à l’évidence causé sa disparition.
Christoph Geipel et son frère Carl Wilhelm ont travaillé dans le même atelier paternel à Breslau. William Waterhouse indique un contrebassophone signé « Chrp. Geipel » pour Christoph, tandis qu’il indique « C. Geipel » comme marque de son frère ainé Carl-Wilhelm. En s’appuyant sur le « New Langwill Index » de William, nous considérons donc que l’instrument est de Carl Wilhelm Geipel.